Test de Mario Kart DS
- Jeu : Mario Kart DS
- Console : NDS ( Nintendo Dual Screen )
- Genre : Course
- Nombre de joueurs : 4 ( 8 en multijoueurs )
- Sortie Européenne : 2005
- Editeur : Nintendo
- Dévelopeur : Nintendo
Mario et les autres réorganisent pour la cinquième fois un grand championat de kart, ça va
chauffer dans ce test !
Introduction
Rien que d'évoquer Mario Kart, figure emblématique du jeu multijoueur sur consoles, chaque oreille de gamer
se met à frétiller plus ou moins frénétiquement.
Quand on sait que cet épisode est une révolution dans la série,
les fans trépignent sur place. Par sa simplicité de gameplay, ses modes de jeu variés, la saga n'a fait
qu'évoluer au fil des ans, et ce depuis 1992.
Exit les graphismes en mode 7 de la version SNES, le mélange
décor en 3D personnages en 2D de la version N64, les pistes plates de la GBA, ou les rixes sur kart deux
places sur GameCube. Mario Kart DS, c'est l'apogée de ces quatre épisodes.
Explications...
Annoncé en même temps que la DS, Mario Kart avait toujours fait parler de lui. Remake ou pas ? Double écran ?
Autant de suppositions écartées au fil du temps au rythme des annonces aussi attendues que le nouvel album de
la Star Ac'.
Alors que reste t-il ? Il reste un jeu savamment accrocheur, à la durée de vie longue et aux
secrets nombreux.
Les modes
Dans le domaine des modes classiques, on retrouve le Grand Prix, toujours décliné en trois
catégories, définissant la vitesse de vous et vos adversaires, par là même la difficulté. Principe du mode ?
L'essence de Mario Kart : la bataille pour la ligne d'arrivée à grand renfort d'objets loufoques, peaux de
bananes, carapaces, étoiles, et autres. Trente-deux circuits sont jouables, découpés en huit tournois, faisant
partie de deux catégories (ouf).
La catégorie Nitro comprend les circuits créés pour cette version DS, dont
certains très originaux ; la catégorie Rétro reprend elle seize des "meilleurs" (selon quels critères...?)
circuits des quatre autres versions (soit quatre circuits par version). Le total de coupes est donc au total
de vingt-quatre, sans compter un hypothétique Mode Miroir, qui double ce nombre. Autant déjà dire que vous
prendrez un bout de temps à boucler ce mode...
Autres modes classiques : le Contre-la-Montre, dans lequel, chose utile, la trajectoire empruntée sera
affichée sur l'écran du bas (affichant la carte). Une chose pratique pour battre ses records, en jouant contre
les fantômes de ses meilleurs temps. Cependant il est dommage que l'on ne puisse visionner ses meilleurs temps
comme un simple replay.
Autre mode : le Versus, un mode Course simple dans lequel on peut choisir entre autre
de jouer en équipe ou non.
Le mode Bataille, lui, est jouable en solo, dans deux variantes : Capture de Soleil et Battle Classique, dans
lesquels vous devrez soit attraper le plus de soleils dans les arènes avant les adversaires, soit exploser
les ballons de vos adversaires (innovation amusante : il faut gonfler ses ballons à l'aide du micro en début
de match). Ce mode est bien sûr jouable en multijoueur.
Un mode inédit est à noter, le mode Missions. Ce mode permet de s'adonner à divers types de petites missions
au cœur des circuits du jeu. Ramasser des pièces, finir une parcelle de circuit en marche arrière seront votre
lot quotidien. Six chapitres sont accessibles (plus un caché), chacun contenant huit missions, le tout ponctué
par un Boss Stage (une première) qui est très original. Utiliser les objets classiques pour venir à bout
d'un ennemi coriace, avec des variantes amusantes, rien de tel pour se détendre entre deux Grand Prix.
Mais que serait un Mario Kart sans mode Multijoueur ? Au menu, jusqu'à huit joueurs peuvent s'affronter en
réseau local, sur les Grand Prix, Versus et Mode Battle.
Là le fun y atteint son paroxysme, tant par la
fluidité de l'ensemble que par le déchaînement d'action propre à la série : le dernier a toutes ses chances
de finir dans les premiers. On note la possibilité de faire deux équipes : fun assuré et renouvelé... si chaque
joueur possède sa cartouche.
En effet si le jeu possède un multijoueur ne nécessitant qu'une cartouche pour
tous les joueurs, cela implique forcément des contraintes : les joueurs sans cartouche ne pourront jouer qu'avec
Shy Guy (Maskass), sur huit circuits. Autant dire que cela n'avantage pas ceux qui n'ont pas la cartouche (mais
pourquoi ne pas l'avoir après tout !).
Mais quand chacun possède son jeu, en plus d'être plus rapide (sans
chargements), les possibilités de jeu s'en trouvent étendues.
La vraie nouveauté ne se trouve pas là. Auparavant, si personne de votre entourage n'avait le jeu, vous pouviez
toujours vous brosser. Désormais, par l'intermédiaire du Wi-Fi et donc du matériel adapté (moyennant quelques
deniers supplémentaires), vous pouvez affronter n'importe quel joueur dans le monde. Un mode intéressant, mais
qui pèche par un manque de finition. A la connexion, quatre groupe vous sont proposés : Mondial (pour affronter
des adversaires aléatoires de n'importe où dans le monde), Continental (idem pour le continent), Rivaux
(adversaires dont le niveau est jugé équivalent par rapport à votre taux victoires/défaites), et Amis.
Ce dernier permet, après avoir enregistré un code ami (unique) d'un de vos amis, de le retrouver pour une partie.
Vingt codes peuvent être enregistrés mais pas moyen de choisir contre quel ami la bataille se fera.
A savoir : seuls quatre participants peuvent jouer ensemble Online, et seuls vingt circuits sur les trente-deux
sont accessibles.
Notons !
Graphiquement, on ne refait pas un Mario Kart, les couleurs sont vives, bien choisies. La fluidité de
l'ensemble est impeccable, et ce même en Online.
Les personnages ont des animations très souples et sont
modélisés en une 3D assez cubique mais donnant un côté cartoon. Les effets spéciaux, assez nombreux notamment
lors des explosions, sont magnifiques et accentuent un peu plus le côté "bordélique" des parties
(lors des circuits avec du trafic routier, essayez de faire exploser une bombe à côté d'une voiture…elles
sera projetée sur le côté !).
La maniabilité est on ne peut plus simple, avec les gâchettes pour les armes et le saut.
On regrettera le
temps d'adaptation nécessaire à la position du bouton d'accélération, à savoir A, qui étant au bord de la
console force parfois un pli du pouce prolongé. Cependant rien de grave, et les dérapages turbo instaurés
depuis la N64 sont toujours là, même si leur exécution au stick est plus agréable qu'à la croix.
La bande-son, elle, est composée de tous nouveaux thèmes musicaux plus ou moins jolis, accompagnées de voix
digitalisées assez répétitives.
Les musiques des circuits Rétro ont été conservées.
Quant à la durée de vie, elle est assurément le point fort du jeu, avec ses Grand Prix à n'en plus finir,
les personnages bonus à débloquer, les sept kart différents pour chaque personnage, les modes cachés, et le
multijoueur Online.
Niveau spécificités de la version DS, sus-cité le souffle dans le micro du mode Battle, le dessin d'un emblème
pour le multijoueur par l'intermédiaire du stylet, et un usage du double-écran bien pratique : une vue de tout
le circuit avec la position des joueurs, et une autre plus rapprochée avec les armes possédées par les
adversaires, et les obstacles sur la piste (y compris les objets arrivant derrière vous...une stratégie de plus
!). Le double écran est aussi utilisé pour une des nouvelles armes : Bloups. La célebre pieuvre crache de
l'encre sur les écrans du haut des joueurs, les obligeant à se diriger avec la carte de l'écran du bas.
En bref...
Graphismes : 16/20 : Chez Nintendo, on fait dans les couleurs vives et l'animation souple. On aime ou on aime pas !
Bande-Son : 16/20 : Thèmes joyeux assortis de voix et de bruitages rigolos.
Jouabilité : 18/20 : C'est du tout bon, pas de ralentissements, et une maniabilité au poil.
Durée de vie : 19/20 : Si vous ne vous lassez pas du concept, le Online étendra la durée de vie à l'infini.
Note générale : 18/20 : Du tout bon pour le premier jeu Online. L'utilisation des deux écrans est très sympa et l'ambiance au final irrésistible.
Une durée de vie immense !!
Test rédigé par Link-Garou, le Samedi 10 Décembre 2005
|